

Budget-Voyages
Vendredi, 16 janv. 2015
Dole 11:45 - 14:00 Marrakech
De l’ Aéroport prendre le Bus 19 jusqu’à Bab Doukala
1er Jour 16/01 (prévisions de pluie) promenade en Calèche (la Palmeraie et les Remparts)
2ème Jour 17/01 Matin : Jardin Majorelle, Palais El Badi, Tombeaux Saadiens
Après-Midi : Palais la Bahia, Complexe Mouassine, tour dans les Souks...
3ème Jour 18/01 Excursion à Ouarzazate
4ème Jour 19/01 Guéliz, La Mamounia et Parcs et Jardins
Mardi, 20 janv. 2015
Marrakech 07:00 - 11:20 Dole
Marrakech
Marrakech a donné son nom au Maroc, si elle n'en est plus la capitale, si son prestige a connu bien des hauts et des bas depuis un millénaire, au gré des dynasties régnantes, la "perle du Sud" bénéficie toujours d'une situation géographique privilégiée.
La Médina dont l'enceinte fut construite en 1126-1127 remonte à la période almoravide. Lorsque cette dynastie succomba, en 1147, les monuments furent pour la plupart détruits. Sous les souverains Almohades (1147-1269), Marrakech connut une prospérité nouvelle et inégalée.
Dès 1147-1158, Abd le Mou'men fit élever, sur les ruines des fondations almoravides, la mosquée de la Koutoubia, dont l'incomparable minaret de 77 mètres, monument essentiel de l'architecture musulmane, est l'un des grands repères du paysage urbain et le symbole même de la cité.
Célèbre par la Place Jamâa El Fna, la ville phare des Almoravides est fondée vers 1070 et a pour objectif le contrôle des débouchés de l'Atlas tout proche. C'est de ce camp rudimentaire que partent les premières conquêtes militaires. Abou Bakr, le Chef des Almoravides, entreprend la construction d'une Kasbah surnommée "le château de pierres", à deux pas de l'actuelle Koutoubia.
Marrakech devient la capitale d'un vaste empire sous le règne de Youssef Ben Tachfine pour s'étendre, sous les Almohades, jusqu'à la frontière de la Lybie. Le premier souverain Almohade, Abd el-Moumen, entreprend l'édification de la mosquée de la Koutoubia, que son petit-fils Yacoub El Mansour (1184-1199) complétera d'un superbe minaret, encore visible aujourd'hui. Son fils Youssef fait creuser des réservoirs et construisit un vaste quartier administratif C'est l'apogée de Marrakech. la Koutoubia (XI ème siècle) est un authentique chef-d'oeuvre de l'art des Almohades.
Son Minaret de grès servit de modèle à la Giralda de Séville et à la tour Hassan de Rabat. Il culmine à 77 mètres et sert d'emblème et de point de repère dans toute la ville.
4ème Jour - 19/01/2015
Guéliz
Le quartier de Gueliz tire son nom du Jbel Gueliz, massif de grès de faible altitude situé au nord-ouest de l'ancienne médina au nom berbère. Ce fut le premier quartier situé à l'extérieur des remparts, autrefois réservés aux défunts. Articulé autour de l'actuelle Avenue Mohammed V joignant le Square Foucault et Bab Nkob au Jbel Gueliz, le quartier de Gueliz concentre la majorité des banques et des boutiques de Marrakech. La poste, située place du 16 novembre, est aussi un bâtiment datant de l'époque protectorale, au même titre que l'ancien marché de Guéliz qui fut récemment déplacé pour céder place au complexe Carré Eden (commerciale, résidentiel et hôtelier). L'ensemble du quartier de Guéliz ayant été classé par la wilaya zone immeuble R+ 5.
Théâtre Royal
C'est en 1978 que le projet d'un théâtre est né de l'imagination des pouvoirs locaux de Marrakech. Pour cette gigantesque entreprise, il fallait faire appel à un architecte de renom. C'est Charles Boccara qui fut choisi pour mener à terme ce magnifique dessein.
Une véritable réussite qui fut interrompue bon nombre d'années avant de reprendre il y a quelque temps. Volonté des pouvoirs publics de donner à ce lieu la véritable place qu'il mérite dans l'univers de l'art et de la culture à Marrakech.
THEATRE ROYAL. L'entrée principale, tout d'abord, permet de recevoir de nombreuses expositions de peintres, sculpteurs, photographes mais également des expositions thématiques comme celle qui eut lieu en janvier et février sur le thème : " Maroc et Espagne, une histoire commune " inaugurée par Sa Majesté Mohamed VI avec la présence de Sa Majesté Juan Carlos et la Reine Sofia. Pour l'occasion, la décoration avait été revisitée, alliant des vitrines modernes dans un cadre oriental traditionnel.
Théâtre Royal ; il faut savoir que la visite est gratuite et que le personnel est aux petits soins pour vous renseigner. Infos pratiques :40, boulevard Mohamed VI ( Ex. avenue de France)Tél. : +212 (0) 44 43 15 16
Gare Ferroviaire
Construite en 1923, la gare est située en centre-ville, au croisement de l'avenue Hassan II et l'avenue Mohammed VI. Elle a été complètement rénovée après 30 mois de travaux et quelques 120 millions de dirhams d’investissement, la nouvelle gare ferroviaire de Marrakech a ouvert ses portes, le 08.10.2008.
S'étendant sur une superficie globale de 25 000 m², la gare comporte :
· Un hall voyageurs au rez-de-chaussée d'une superficie de 1 250 m²
· Plusieurs guichets de billetterie, d’accueil et d’information
· Une esplanade s’étalant sur 5000 m²
· Une galerie commerciale abritant des enseignes de renom, s’étendant sur 2 niveaux d’une superficie totale de 2 800 m²
L'Hivernage
Situé au sud-ouest du quartier de Gueliz, le quartier de l'Hivernage abrite des villas cossues et de nombreux complexes hôteliers tels que la Mamounia , le Royal Mansour et Le Pearl, pour ne citer que les plus prestigieux. Le poumon de ce quartier est l'avenue Mohammed VI, anciennement avenue de France et récemment prolongée jusqu'au sud-est de la route de l'Ourika, le long des remparts du quartier de l'Agdal. Cette large et verte avenue abrite l'imposant Théâtre royal, le Palais des Congrès, ainsi que la nouvelle grande gare.
La Mamounia (hôtel le plus luxueux d'Afrique et le sixième au monde)
La Mamounia est un hôtel cinq étoiles situé au Maroc. Il fait face aux montagnes de l'Atlas et est au cœur de la vieille ville de Marrakech, à l'ouest. Comme le Jardin Majorelle, la mosquée de la Koutoubia ou la place Jemaâ-El-Fna, ce palace est un lieu « mythique » et incontournable de la ville. Il est la propriété de l'Office national des chemins de fer(ONCF), de la Ville de Marrakech, et de la caisse des dépôts marocaine.
Histoire
Les remparts entourent le site, appartenant au calife Abdal-Mou'min, le premier des Almohades, dès le xiie siècle.
Au xviiie siècle, ce qui est aujourd'hui La Mamounia est un jardin adossés aux remparts de la vieille ville, appartenant au sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdellah et sa femme Lala Fatima. Il dessine les jardins pour son fils le prince Mamoun, et lui offre comme cadeau de mariage. Le nom « Arsal el Mamoun » est alors donné par le prince, nom qui devient « Arsat Mamounia ». Un système d'irrigation performant y est présent.
Mais l'idée d'un grand hôtel germe vers 1920. En 1925, l'hôtel, à la décoration sobre et moderne ouvre. Celui-ci prend le patronyme féminin de La Mamounia.
Au départ, le lieu est plutôt réservé aux longs séjours : on y vient avec ses meubles
Dès les années 1950, l'hôtel est utilisé plus régulièrement pour des tournages de cinéma. Des scènes de L’Homme qui en savait trop de Hitchcock y sont tournées
Sur l'impulsion du roi Hassan II, André Paccard « décorateur du roi » rénove l'hôtel en cinq mois à la fin des années 1980, avec un mélange de décoration art-déco et de tradition marocaine, et en lui ajoutant un quatrième étage, une aile supplémentaire, ainsi qu'un casino. L'hôtel a alors 200 chambres.
Comme son père 20 ans plus tôt, le roi Mohammed VI insuffle une remise en état des lieux : La Mamounia ferme ses portes en 2006.
Septembre 2009, après trois ans et 120 millions d'euros de travaux, La Mamounia ouvre ses portes sur une atmosphère tout en clair-obscur et demi-teintes, réalisée par Jacques Garcia, décorateur connu entre autres pour sa réalisation de l’Hôtel Costes à Paris. Il reconstitue les salons d'avant la rénovation des années 1980, et adopte une nouvelle décoration au style hispano-mauresque. Composé de plus de 200 « chambres » et une augmentation notable des tarifs, l'hôtel voit sa piscine agrandie, et 2 500 m2 sont attribués au Spa sous enseigne Shiseido comprenant plusieurs salles de soins, deux piscines à ozone, et trois hammams.
Le palace emploie environ 800 personnes au total et remet maintenant un prix littéraire.
Restaurants
La Mamounia dispose de quatre restaurants : Jean-Pierre Vigato est le Chef de la carte française, Alfonso Laccarino pour le restaurant italien, et Rachid Agouray pour les spécialités marocaines, ainsi qu'un buffet méditerranéen. Un potager de 1 500 m2 permet d'approvisionner de nombreux légumes.
Jardins
Composés d'oliviers, de palmiers, de rosiers, de jacarandas, d'orangers, de pins d'Alep, de bougainvillées, de lauriers-roseset, ainsi qu'une allée de 80 cactus, les jardins occupent une surface de huit hectares, au sein d'un domaine de quinze hectares au total, et sont entretenus par 70 jardiniers. Le minaret de la Koutoubia, ainsi que les sommets enneigés de l'Atlas, sont visibles au delà des jardins.
Au cours de son histoire, le palace voit passer des nombreuses personnalités : « politiques, hommes d'affaires, stars de cinéma, écrivains ou journalistes » Winston Churchill y peint et boit, donnant son nom au bar de l'hôtel, Le général de Gaulle y dort une unique nuit dans un lit réalisé sur mesure à cause de sa grande taille.
Mais également depuis 1923, les chanteurs Joséphine Baker, Maurice Chevalier, Édith Piaf, Ray Charles, Brel, Aznavour, Elton John ; le monde du cinéma avec Chaplin, Marlene Dietrich, Danielle Darrieux, Michèle Morgan, Pierre Brasseur, Charlton Heston, Orson Welles, Lelouch, Nicole Kidman, Sophie Marceau ou Sarah Jessica Parker pendant le tournage de Sex and the City 2 ; l'écrivaine Marguerite Yourcenar, ou Colette, Jean-Edern Hallier, les politiques Richard Nixon, Ronald Reagan, Jack Lang, ou Jacques Chirac, etc.
Cyber Parc Arsat Moulay Abdeslam
Au centre de Marrakech, le très ancien jardin Arsat Moulay Abdessalam est devenu le Cyber Parc Arsat Moulay Abdessalam
Situé le long de l'avenue Mohamed V et limité de l'autre côté par les remparts, le parc Arsat Moulay Abdessalam est un jardin historique (arsa) qui s'étend sur huit hectares, et dont la création remonte au XVIIIesiècle.
Fondé au 18ème siècle par Moulay Abdeslam, était un diplomate érudit, écrivain et poète, troisième fils du sultan Sidi Muhammad B. Abdallah, l’Arsat fut transformé en jardin public au début du 20ème siècle. La grande réussite des architectes et des paysagistes qui ont travaillé sur la rénovation de ce jardin a été de faire revivre l’Arsat authentique tout en l’ancrant dans le 21ème siècle.
La Fondation Mohammed VI pour l'environnement, a voulu restaurer ce jardin, mettre en valeur l'héritage historique existant et créer un espace du futur
Le cyber parc Moulay Abdeslam, dont la restauration a été possible grâce à la contribution de Maroc Telecom, et de plusieurs de ses partenaires, 14 sociétés d’informatique qui ont participé.
Après 17 mois de travaux, l'élagage de 450 arbres et la plantation de 200 palmiers, 500 arbustes et 680 orangers, citronniers et autres essences, la réfection des allées, des kiosques, de l'amphithéâtre, la pose de bancs, le parc a pris sa forme actuelle. Le jardin Arsat Moulay Abdeslam, aussi appelé cyber parc, a été inauguré le 12 février 2005 par la Princesse Lalla Hasna.
Mardi, 20 janv. 2015
Marrakech 07:00 - 11:20 Dole
3ème Jour - 18/01 – Excursion OUARZAZATE
18/01/2015 – Excursion OUARZAZATE
La route du Tizi-n-Tichka (N 9), en très bon état, fait le lien entre Marrakech et les vallées du sud, aux portes du désert. Avant d'amorcer la descente vers Ouarzazate, une halte s'impose au toujours très venté col du Tizi-n-Tichka, le plus haut du Maroc (2 260 m), d'où la vue se déploie jusqu'au mont Toubkal.
Visite de le ksar du village d'Âït-Benhaddou (à 10 km de Ouarzazate), tout simplement splendide.
Le ksar Aït-ben-Haddou
est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987, situé dans la province de Ouarzazate.
Il était surnommé « le Mont-saint-Michel des chleuhs » pendant le protectorat français.
C’est un exemple frappant de l'architecture du sud marocain traditionnel, sur le flanc d’une colline au sommet de laquelle se trouvait un grenier collectif (un agadir).
Le village se présente comme un ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar, qui est un type d'habitat traditionnel présaharien. Les maisons se regroupent à l'intérieur de ses murs défensifs renforcés par des tours d'angle. Certaines de ses habitations semblent être de petits châteaux avec leurs hautes tours décorées de motifs en brique crue. Les plus anciennes constructions dateraient du XVIIème siècle. Le site aurait d'ailleurs été l'un des nombreux comptoirs de la route commerciale qui reliait l'Afrique saharienne à Marrakech - on peut encore y voir un fondouk (caravansérail).
Tout autour de ce douar un ensemble de villages se regroupe. Tous ont été attirés par une rivière qui traverse une vallée. Les habitants de ces douars sont pour la plupart des berbères anciennement nomades qui ont ensuite choisi la sédentarité pour des raisons diverses.
L'avis du Petit Futé sur STUDIOS DE CINEMA ATLAS à
Ouarzazate est, depuis les années 1960 et le tournage de Lawrence d'Arabie, un lieu privilégié par les réalisateurs de l'industrie cinématographique. Le cinéma a eu depuis lors une influence considérable sur l'économie de la région. Près de 100 000 personnes de la région vivraient directement ou indirectement du cinéma. Avec ses paysages désertiques et lunaires et son niveau d'ensoleillement toute l'année, la région offre des atouts incontournables à cette activité.
Situés à 3 km à l'ouest de Ouarzazate, vous reconnaîtrez les studios grâce aux immenses pharaons postés devant l'entrée. Créés en 1983 en plein désert, Atlas Corporation Studios sont les premiers studios de cinéma du Maroc et s'étendent sur une superficie de 30 ha. De nombreux films y ont été tournés, comme Les Joyaux du Nil, avec Michael Douglas, Gladiator, de Ridley Scott, ou Babel, avec Brad Pitt. Les studios sont ouverts au public et vous pourrez pénétrer dans le " César Palace " ou dans le temple tibétain du film Kundun, de Martin Scorsese, en toute liberté. Une équipe de 45 personnes travaille toute l'année à son entretien. Les studios sont parfois fermés aux visiteurs en période de tournage.
Plusieurs films y ont été tournés parmi lesquels :
· Lawrence d'Arabie (1962)
· Sodome et Gomorrhe (1962)
· L'Homme qui voulut être roi (1975)
· Jésus de Nazareth (1977)
· Le Diamant du Nil (1985)
· La Dernière Tentation du Christ (1988)
· Un thé au Sahara (1990)
· La Momie (1999)
· Gladiator (2000)
· Alexandre (2004)
· Babel (2006)
· Prince of Persia : Les Sables du temps (2010)
Ouarzazate est une ville du sud du Maroc et le chef-lieu de la province du même nom. Elle est aussi surnommée « la porte du désert ».
Kasbah de Taourirt
Ancienne résidence du pacha de Marrakech, Thami El Glaoui, elle a bénéficié d'un programme de restauration initié par l'Unesco.
Complexe enchevêtrement de murs de pisé ocre rouge et de tours crenelées constituant un sanctuaire fortifié ne laisse personne indifférent, y compris les cinéastes qui en firent, nombreux, le décor de leurs films, elle détient le privilège d’être la porte du Sahara.
1er Jour - 16/01/2015
La Mosquée Koutoubia
Commencée en 1158 par le Sultan Abd El-Moumen et achevée par son petit-fils Abou Youssef El-Mansour (1184-1199). La deuxième plus grande mosqée du Maroc tire son nom des Koutoubiyne (les libraires) vendeurs de manuscrits qui aux XIIè et XIIIè siècles, y déposaient leurs éventaires. Elle est considérée comme étant le chef-d'oeuvre de l'architecture Almohade. La pureté et la perfection classique de ses lignes lui donne cette allure noble et simple à la fois, ainsi que la richesse de sa décoration intérieur, ont profondément marqué l'art religieux du maghreb. Il est couronné de quatre boules de cuivres, pour certain, elles symbolisent les cinq piliers de l'Islam, pour d'autres le ciel, la terre et l'eau.
La Koutoubia est un chef d'oeuvre de l'art almohade, dont le minaret emblématique élève à 70 m de haut sa superbe tour carrée, illustration poussée à la perfection de l'art hispano-mauresque. Sous le règne d'Abd el-Moumen, un premier sanctuaire fut construit mais, à cause de son alignement imparfait avec La Mecque, il fut détruit (on décèle aujourd'hui quelques traces de cet édifice). La Koutoubia prit son allure actuelle sous le règne de Yacoub el-Mansour, alors qu'à ses pieds, les libraires guettaient le client, d'où son nom... L'entrée est interdite aux non-musulmans.
La place Jamaa el Fna
Cette place est la principale attraction tourisitique de Marrakech. Elue «chef d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel » par l'Unesco
Au coeur de la médina, la place Jemaa el-Fna attend le déclin du soleil pour offrir ses spectacles de rues Badauds, musiciens, boutiquiers, danseurs, charmeurs de serpents, mendiants, guérisseurs... A la nuit tombée, les gargotiers s'installent et la place se métamorphose alors en un vaste restaurant en plein air où l'on peut déguster pour un prix modique toutes les spécialités locales.
Promenade en Calèche -
2h tour de La Palmeraie et les Remparts
Marrakech est l'une des rares villes du Maroc à avoir pu conserver ce mode de transport, plein de charme. Cette belle façon donc de se déplacer en ville
Pas d'arrêts-boutiques.
Notre point de départ la Place Jemaa - des calèches on trouve un peu partout Place de la Liberté, à la jonction des quartiers de l'Hivernage et de Guéliz. Mais on en trouve ailleurs, parfois à proximité des grands hôtels et des sites touristiques (palais Bahia, jardin Majorelle, etc.).
La Palmeraie
Circuit de vingt kilomètres. La palmeraie possède plus de cent mille arbres. Ceux-ci sont irrigués grâce aux "khettaras", un ingénieux système de canalisations souterraines datant du XIIème siècle.
Il est dommage de constater l'emprise des promoteurs sur cet espace. Il y aura bientôt autant de maisons que de palmiers...
Remparts de Marrakech
Edifiés au début du XIIème siècle. C'est l'Almoravide Ali ben Youssef qui, en 1132, dota Marrakech de sa célèbre enceinte. Celle-ci, élargie sous le règne des Almohades puis sous celui des Saâdiens, développe autour de la ville ses 19 km de murailles flanquées de 202 tours carrées et percées de neuf portes. Construite en pisé, elle présente une chaude coloration qui varie du rose au rouge selon l'éclairage. Certains tronçons sont bien conservés, notamment du côté de l'« Hivernage », l'admirable alignement de bastions qui, sans une brèche, se déploie sur près de 1 300 m et continue au-delà de Bab Doukkala.
2ème Jour - 17/01/2015
Jardin Majorelle
Le Jardin Majorelle à Marrakech est l’un des endroits les plus visités du Maroc. Il a fallu quarante ans au peintre français Jacques Majorelle (1886-1962) pour créer, avec passion, ce lieu enchanteur, aujourd’hui au cœur de la ville rouge.
Racheté en 1962 par le couturier Yves Saint-Laurent, Le jardin, qui se déploie sur moins d’un demi-hectare aujourd’hui, se découvre selon un parcours prédéfini. En même temps que les collections d’arbres et de plantes exotiques, paysagées pour mettre chacune en valeur, la promenade laisse voir les différentes architectures, dont la villa-atelier du peintre transformée en musée d'art islamique, toutes rehaussées de couleurs vives dominées par le « Bleu Majorelle »
Ouvert tous les jours de l'année
1er octobre au 30 avril :8h à 17h30
1er mai au 30 septembre :8h à 18h
Mois de Ramadan :9h à 17h
Tarifs d'entrée Jardin : 50 Dhs - Musée : 25 Dhs
La Medina
La médina de Marrakech constitue le centre névralgique et le cœur historique de la ville de Marrakech. S'étendant sur une superficie globale de 600 hectares, elle est une des plus vastes médinas du Maroc et la plus peuplée d'Afrique du Nord. Son raffinement et sa spécificité urbanistique découlent directement de la virginité totale du terrain sur lequel elle fut érigée au xie siècle. Articulée autour d'un campement militaire, le Qsar El Hajar, et d'un marché, elle fut augmentée d'une kasbah au xiie siècle afin de la protéger des assauts répétés des tribus berbères de la plaine du Haouz, contribuant ainsi à asseoir durablement l'hégémonie Almoravide. Les célèbres remparts de la vieille ville de Marrakech subirent d'importantes modifications au gré des dynasties. Ainsi, ils furent à de maintes reprises percés de nouvelles portes (Bab en arabe). Aujourd'hui, la hauteur des murailles oscille entre 8 et 10 mètres et elles s'étendent sur une distance totale dépassant les 19 kilomètres. La médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1985.
Le récent engouement pour les riads, ces maisons traditionnelles marocaines articulées autour d'une cour centrale, a généré de profondes transformations sociologiques au sein de la médina de Marrakech, où le prix du mètre carré a atteint des sommets. Ainsi, un nombre non négligeable et croissant de modestes ménages marrakchis se voit poussé par la spéculation à « s'exiler » en dehors des remparts. D'autre part, on observe un phénomène de densification de l'habitat au sein de la médina. Cependant, on est loin d'assister à une muséification de la médina, loin s'en faut. En réalité, le succès touristique croissant de Marrakech a durablement revigoré la médina en attirant de nombreux jeunes au sein des dédales de la médina. Ainsi, il semblerait que plus de 40 000 artisans y travaillent, répartis dans les différents quartiers thématiques organisant géographiquement la médina.
Le mellah, dans le sud est de la médina, fut et demeure aujourd'hui encore dans une moindre mesure le quartier juif de Marrakech. Loin d'être un ghetto, le mellah regroupait certains corps de métiers qui au fil et à mesure de l'histoire de Marrakech, devinrent des spécialités de cette communauté (le métier de tisserand fut un exemple de ce phénomène). Il fut fondé en 1558 sous le règne de Moulay Abdellah à proximité du palais ce qui permit, comme ce fut le cas à Fès par exemple, au Sultan de mieux les protéger.
Complexe Mouassine
C'est un ensemble urbain datant des Saadiens. On peut admirer La mosquée El Mouassine est un édifice religieux construit vers 1571. Représentatif de l'art des Almohades, ce monument fait partie du complexe "Mouassine", comprenant une bibliothèque, un hammam, à l’origine unifié, aujourd’hui divisé en moitié pour des hommes et moitié pour femmes. une medersa, et une fontaine richement ornée de zellige, de plâtre et de bois sculptés et peints.
La Fontaine Mouassine construite à l'époque saadienne sous l’ordre du sultan Abdallah el-Ghalib entre 1562 et 1563, est la plus grande des toutes les fontaines de Marrakech. Située immédiatement au nord de la salle d'ablutions de la mosquée, elle est de forme rectangulaire et mesure 18,10 m de longueur et 4,70 m de largeur et regroupe trois grands abreuvoirs couverts de voûtes et ouverts sur la rue par trois arcades.
Le quartier tout autour était destiné aux notables liés au pouvoir saadien. Des ruelles comme Derb Chorfa Lakbir ou Derb Chorfa Seghir en gardent le souvenir. Des bazars d’antiquités, des ateliers de tissage, des espaces d’exposition et des salons de thé peuvent y être visités.
Palais el Badi
Construit par Ahmed el Mansour à la fin du XVIème siècle, ce palais fut un temps considéré comme la merveille du monde musulman. Une mutitude d'ouvriers venus d'Europe participèrent aux travaux. Marbres d'Italie, onyx, mosaïques et revêtements de feuilles d'or ornaient les murs et les plafonds des 360 pièces. Malheureusement, un siècle plus tard, le bâtiment fut entièrement détruit par Moulay Ismaïl. Les matériaux récupérés furent utilisés pour embellir les palais impériaux de Meknès. Il ne subsiste aujourd'hui que les structures du palais. C'est dans ces ruines grandioses que se déroule le Festival annuel du Folklore Marocain.
Tombeaux saâdiens
Les splendides mausolées où reposent les membres de la dynastie saâdienne furent construits à la fin du 16e s. par Ahmed « le Doré ». Un siècle plus tard, Moulay Ismaïl, n'osant les raser, se contenta de les enfermer dans une haute enceinte où seuls quelques initiés pouvaient pénétrer en passant par la mosquée. En 1917, l'existence des tombeaux fut accidentellement retrouvée ; un couloir d'accès fut alors percé dans l'épaisseur de l'enceinte pour permettre aux non-musulmans de les admirer.
Restaurés par le Service des Beaux-Arts, le mausolée abrite les corps d'une soixantaine de saadiens, dont el Mansour, ses successeurs et sa famille. L'édifice est composé de trois salles. La plus remarquable est la salle des douze colonnes où sont ensevelis Ahmed el Mansour, son fils et son petit-fils. Cette pièce centrale, avec ses colonnes de marbre d'Italie et sa coupole en bois de cèdre ouvragé, est un très bel exemple de l'art décoratif hispano-mauresque. A l'extérieur, se trouvent les tombes des soldats et serviteurs. Il est possible de se reposer dans le jardin de la nécropole, véritable hâvre de paix.
Palais de la Bahia
Construit à la fin du XIXème siècle par l’architecte marocain El Mekki pour le compte du Si Moussa et son fils Ahmed ben Moussa, tous deux grands vizirs des souverains Moulay Hassan et Abdelaziz à la fin du 19e s. Sa construction dura sept longues années. Agrandi au hasard des achats de terrain, le palais est une succession désordonnée de luxueux appartements secrets ouvrant sur des patios. L'ensemble fut construit de plein-pied afin de faciliter les déplacements du maître de maison gravement handicapé par son obésité. Si les pièces ne sont organisées selon aucun plan précis, elles ont toutes un point commun : leurs décorations, superbes, alignant zelliges, bois sculptés, stucs, peintures... Ajoutez à cela un magnifique et vaste jardin, arboré et fleuri, et vous obtiendrez un superbe ensemble. Aujourd'hui, seuls les appartement de la favorite, la salle du conseil et la grande cour d'honneur peuvent être visités.

Promenade en calèche à cause de la pluie

Tout est prêt pour accuéllir les touristes



Hôtels et Club de Vacances s'imposent








Mémorial Yves Saint Laurent


































































































































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